Il y a maintenant un an, mon site officiel, www.mvlchess.com, voyait le jour. Au fil des semaines et des mois, j’ai eu le plaisir de rendre compte de mon actualité, de partager analyses et anecdotes, et de répondre aux questions que vous vous posez. Continuer la lecture de « mvlchess en anglais ! »
Maxime vous répond
Chose promise, chose due, Maxime a répondu à une sélection de questions posées directement par les internautes. Celles-ci ont été anonymisées, puis regroupées par grands thèmes afin de faciliter la lecture. Continuer la lecture de « Maxime vous répond »
2e à Gibraltar
Avec 5.5/7 à trois rondes de la fin, je suis dans le groupe qui poursuit les co-leaders Nakamura et Howell.
Je double les blancs contre Jules Moussard à la huitième ronde. Vu ma situation dans le tournoi, il est clair que je dois l’emporter, d’autant que c’est peut-être ma dernière partie avec les blancs du tournoi ! On peut débattre de mon choix d’ouverture contre la Petroff, mais c’était mon idée d’amener Jules sur ce terrain-là ; une position un peu sèche où il y a des problèmes pratiques à résoudre. Il les a d’ailleurs plutôt bien résolus dans un premier temps, mais je prends déjà un petit ascendant lorsque j’obtiens la paire de Fous, ce qui n’est pas négligeable. Il reste également avec sa pièce à problème, le Cavalier en a6. Je n’ai pas aimé son coup 22…Td8?!, qui permet un échange de Tours favorable par 23.Tc8. Même si je n’ai pas été le plus précis possible par la suite, j’ai quand même obtenu une finale avec un pion de plus. Comme souvent dans pareil cas, je suis obligé de laisser un peu de jeu en contrepartie, et de trouver une séquence de coups précise autour du 40e coup pour garder l’avantage. Même après le sacrifice de pièce de Jules, la finale n’est pas complètement triviale à gagner ; il faut encore faire attention, notamment avec le pion noir en h3. En résumé, une partie longue et pas facile, dans laquelle j’ai dû calculer beaucoup de variantes dans la position avec le pion de plus, afin d’anticiper toutes les transpositions possibles… Le lendemain, le Russe Daniil Dubov (2694) tente une ligne guère dangereuse dans une variante de l’Anglaise (7.e3), mais qui contient toutefois quelques subtilités. En effet, il a tout de même fallu que je joue les coups précis, car seul un placement optimal des pièces permettait d’égaliser totalement (13…Tb8, 15…Dc7 puis …Tb6-a6).
Des tie-breaks spectaculaires, mais pas par leur qualité !
Par chance, j’ai eu une sixième fois les blancs pour la partie décisive de la dernière ronde contre Richard Rapport (2700). Celui-ci avait concocté une préparation spécifique dans la Caro-Kann, sur laquelle j’ai tout de suite mal réagi, sous-estimant largement son coup 9…Cb4!. Je ne pensais pas que ça marcherait, et j’ai passé près de vingt minutes à essayer de faire fonctionner un antidote, mais sans succès. 10.exf6 Cxc2+ 11.Rd1 Cxa1 12.Fd3 (12.fxe7 Fxe7 13.Fd3 b5! avec l’idée …b4-b3 sauve le Ca1) 12…exf6 ne me faisait pas rêver ; je vais récupérer le Ca1, mais pendant ce temps, les noirs vont générer du contre-jeu, et rester de toute façon avec au moins Tour et deux pions pour les deux pièces mineures. 10.Rd2? était de son côté réfuté par 10…Ff5! 11.exf6 Cxc2 12.Tb1 Td8+. Je plaçais beaucoup plus d’espoirs en 10.Cd4, mais la ligne principale 10…c5 11.Cdb5 Cxc2+ 12.Rd1 Cxa1 13.Cc7+ Rd8 14.Cxa8 Cg4 n’est guère engageante elle non plus.
Du coup, j’ai dû me résoudre à la finale sensiblement égale issue de 10.Fd3 Cxd3+ 11.cxd3. Cependant, Richard m’a fait un cadeau un peu plus tard avec 14…Fd5? au lieu de 14…Fd7. J’ai vu le sacrifice de pion 15.a4! Fxg2 16.Thg1 Fh3 (16…Fd5 17.Cxd5 cxd5 18.Cb5) 17.a5 Cc8 (17…Cd7 18.Tg3) 18.a6 Tb8 19.b4 Fd7 20.Ce4 e6 21.axb7 Txb7 22.Cc2 ; mais il ne me restait plus qu’une demi-heure, nous n’étions qu’au 15e coup et j’ai mal jugé la position, pensant que les noirs gardaient leur pion de plus et étaient assez solides. En réalité, ils éprouvent encore de très grosses difficultés à s’organiser et à bouger leurs pièces et en pratique, l’avantage blanc eût été indéniable. Du coup, j’ai préféré m’orienter vers la nulle avec 15.Cxd5 Cxd5 16.e6 g6 (16…f6 17.h4!? est dangereux) 17.exf7+ Rxf7 18.Cf3. Bien sûr, je regrette de ne pas avoir saisi ma chance de terminer seul premier du tournoi, à cause de deux moments-clé mal gérés dans la partie décisive. A ma décharge, j’étais quand même confronté à des choix complexes…
Le regard que je porte sur les tie-breaks qui ont suivi est assez catastrophique, et je ne suis pas du tout satisfait de la qualité de mon jeu dans ces deux mini-matches contre Nakamura et Aronian. Je sais qu’ils ont été spectaculaires et sans doute fun à suivre pour les spectateurs, mais la façon dont j’ai joué sur le plan purement échiquéen reste à mon sens très en-deçà de ce que je peux produire. Contre Nakamura, certes je m’impose au final, mais les parties sont assez indignes. Dans la première, j’étais très content de l’ouverture, et il n’est pas normal que je me retrouve à défendre une position aussi difficile ; il faudra que je regarde plus précisément ce qui s’est passé… Dans la finale, je n’étais certainement pas loin d’être perdant. Même vers la fin avec le pion blanc en a6, il restait encore pas mal de possibilités pour les blancs, liées à l’activité supérieure du Fou sur mon Cavalier, et parfois même à la percée en f5. Je m’en suis finalement tiré par un tour de passe-passe.
Pas normal que je me retrouve à -6 !
Pas grand-chose à dire sur la deuxième partie, égale de bout en bout. En revanche, dans le premier blitz, j’ai fait une boulette avec 17.Fg5?, et je me suis retrouvé directement dans une position catastrophique à gérer avec les blancs. Par miracle, je ne perds pas tout de suite, même si je pense que s’il avait joué 30…b6! (au lieu de 30…Ta8?), la fin était proche ! Quant à la suite de la partie, pleine de rebondissements, elle reflète une finale ultra complexe dans laquelle les joueurs n’ont plus de temps ! La position avec une pièce mineure contre des pions passés à l’aile-Dame est très dure à gérer, des deux côtés d’ailleurs. J’ai été plutôt malin, notamment avec mon coup 39.Td1 qui l’a déstabilisé, même si la machine donne -5 à ce moment-là, à cause de la variante 39…c4! 40.Rc1+ Rc5 41.Cd5+ (je m’étais arrêté là dans la frénésie du blitz !), et maintenant 41…Td8! 42.Cc3 Txd1+ 43.Cxd1 Rd4!, et la marée de pions noirs déferle. Hikaru a préféré 39…a2? 40.Rc1+ Rc3? (il fallait revenir 40…Re5), et après 41.Cd5+ Rc4 42.Rb2, c’est à mon tour de m’être retrouvé gagnant !
Dans le deuxième blitz, ce serait peut-être sévère de dire que j’ai mal joué, mais il y a eu trop de moments d’égarement à mon goût. Pourtant, j’avais vraiment bien négocié la partie au départ. Mon sacrifice de pièce 22…Cxd5! était bien vu, après quoi je sentais qu’il ne devrait pas gagner cette position. Pour éviter la nulle par répétition, Hikaru tente 30.Re2 Dxd4 31.Cd1, et sans aucune raison, je me trompe immédiatement avec 31…Fb5?, puis j’aggrave mon cas quelques coups plus tard avec 38…Fd7? ; ce n’est pas normal que je me retrouve à -6 en quelques coups, à partir d’une telle position ! Heureusement, Hikaru renonce instinctivement au trivial 30.Txd7 qui forçait l’abandon, sans doute à cause d’un perpétuel qui n’existait pas, et je parviens à sauver le demi-point in extremis.
Les approximations n’ont pas cessé contre Aronian, dans le match final pour le titre à Gibraltar, sorte de remake de la Coupe du Monde à Tbilissi.
Je lâche un coup horrible
Dès la première partie rapide, j’ai commis une boulette avec 19…Cf6?, et Levon aurait pu gagner du matériel par 21.De5! (au lieu de 21.Dg5) 21…Re7 (21…Dxe5 22.Fxc6+) 22.Dg5, et le clouage va coûter cher aux noirs ; ce n’est certes pas trivial, mais c’est le genre de détail symptomatique qui montre que quelque chose cloche… La deuxième partie rapide, dans laquelle je joue le Début Larsen (1.b3), était quant à elle assez intéressante, quoique assez neutre et dans l’ensemble toujours équilibrée.
Pas grand-chose à dire sur le premier blitz non plus, et c’est dans le deuxième que tout a basculé ; j’ai ressenti comme si mon instinct de blitzeur était mis à mal. J’ai tout d’abord oublié qu’il allait percer au centre par 17.e4, sinon je n’aurais jamais perdu un temps entier avec 16…Fb5? puis 18…Fc4, et j’aurais joué directement 16…Fc4. Ensuite, même si la position est déjà difficile, je lâche l’horrible 25…e5?, me rendant compte trop tard qu’il peut prendre en e5 puisqu’après 26…Dxd2?? 27.exf6, ce serait mat !
Un tournoi de début de saison comme Gibraltar est toujours important pour se situer, voir où on en est. Il s’agit également de retrouver des sensations, particulièrement après cette fin d’année 2017 éprouvante à tous les niveaux, et qu’il fallait maintenant digérer. Malgré la déception de la deuxième place et de cette dernière journée dans son ensemble, j’ai quand même retrouvé des sensations plutôt positives sur le Rocher. Je n’ai eu qu’une seule partie assez mal négociée avec les blancs, contre Goryachkina (2493), et il était d’ailleurs très important qu’elle tourne bien ; heureusement, je commence à avoir l’habitude des exigences d’un Open tel que Gibraltar !
Je ne peux pas terminer sans mettre une nouvelle fois en avant l’excellente ambiance qui règne dans ce tournoi, et le plaisir que j’ai à y participer, entouré des habitués que sont certains de mes compatriotes.
Site officiel : https://www.gibchess.com/
Les parties de Maxime à Gibraltar
[otw_shortcode_quote border= »bordered » border_style= »bordered » background_pattern= »otw-pattern-1″]AeroplaneLa vie d’un joueur d’échecs professionnel nécessite parfois quelques concessions. Fidèles à leur club de Baden-Baden, Maxime et Michaël Adams n’ont pas hésité à se rendre directement de Gibraltar à Hambourg pour un week-end de Bundesliga, même s’il n’était pas prévu qu’ils jouent à l’origine, et qu’on le leur a demandé seulement trois jours avant ! Du coup, Maxime a passé une longue journée du vendredi dans les transports. Avec tout d’abord un trajet en bus pour parcourir les 130 kilomètres séparant Gibraltar de l’aéroport de Malaga. Puis le vol prévu initialement pour Roissy, suivi d’un enchainement immédiat avec le Paris-Hambourg. Six ou sept autres joueurs d’autres équipes allemandes allaient également de Gibraltar à Hambourg, mais eux connaissaient leur emploi du temps de longue date, et ont donc pris le vol direct Malaga-Hambourg.
A Hambourg, Maxime, avec les blancs, a battu de jolie manière le GMI polonais Michal Olszewski (2551), qui avait déjà croisé sa route lors des compétitions internationales jeunes. Puis, il a sauvé une situation très compromise avec les noirs contre le GMI suédois Nils Grandelius (2653), dans un match que l’armada de Baden-Baden a failli perdre (4-4).[/otw_shortcode_quote]
Les parties de Maxime en Bundesliga
Site officiel de la Bundesliga : http://schachbundesliga.de
Lancement de la saison à Gibraltar
Pour la troisième année consécutive, c’est sur le célèbre Rocher qui fait face au Maroc que Maxime a lancé sa saison. Apprécié par de très nombreux joueurs, professionnels comme amateurs d’ailleurs, le Festival de Gibraltar tient désormais une place unique dans le calendrier international. D’habitude clément, même en janvier, le temps constitue en général un argument supplémentaire pour choisir cette destination. Mais une fois n’est pas coutume, l’édition 2018 a connu un sérieux coup de houle, notamment entre les rondes 6 et 7, puisque des vents enregistrés à plus de 100 km/heure ont généré quelques dégâts assez sérieux. A tel point que la circulation des bus, notamment ceux venant d’Espagne, a été fortement perturbée, et a empêché certains joueurs d’être à l’heure à l’hôtel Caleta pour le lancement de la ronde 7.
Ce fut le cas par exemple au premier échiquier, où Hikaru Nakamura accepta de débuter avec 40 minutes de retard sa partie contre le Russe Antipov. Il faut dire qu’avec un gros rocher tombé quelques heures plus tôt au beau milieu de la route qui mène à l’hôtel, toute autre attitude aurait sans doute été mal interprétée !
Limiter le nombre de nulles…
Dans un tournoi comme celui-ci, il est clair que la tempête n’arrive pas que dans les rues ou en bord de plage, et bon nombre de parties sont âprement disputées, voire elles aussi tempétueuses ! La dure loi d’un Open impose en effet de limiter le nombre de nulles si l’on veut jouer le podium. Hikaru Nakamura, triple vainqueur des trois dernières éditions (et co-leader après sept rondes cette année !), a marqué respectivement 8.5/10, 8/10 et 8/10 les années précédentes, ce qui montre que si l’on veut s’imposer dans ce tournoi, il faut lâcher trois ou quatre nulles, pas plus. A trois rondes de la fin, Maxime a déjà concédé trois nulles (avec les noirs), et remporté ses quatre parties blanches ; ce qui friserait la perfection absolue dans un tournoi fermé de premier plan, devient à Gibraltar un résultat certes satisfaisant, mais encore insuffisant pour espérer s’imposer !
Durant les sept premières rondes, Maxime a rarement été mis en difficulté, sauf peut-être contre l’Indien Gupta (2610), où un 0-0-0 impétueux au sortir de l’ouverture lui causa quelques frayeurs. On soulignera également la résistance opiniâtre qu’ont opposée, avec les pièces noires et dans des styles certes différents, le MF autrichien Blohberger (2367) et la GMI russe Goryachkina (2497). Pour l’instant, le plus fort adversaire de Maxime a été la tête de série n°30 (Gledura), mais gageons que les toutes dernières parties, comme souvent dans les gros Opens, verront de plus nombreux clashs entre les « gros bonnets » du tournoi !
Il faudra gagner avec les noirs
Au classement, Maxime fait partie du groupe des sept poursuivants à 5.5/7, derrière Nakamura et Howell à 6/7. Il sait ce qui lui reste à faire désormais ; remporter deux des trois dernières parties, et notamment une avec les noirs.
Le sprint final est donc lancé, et lors de la 8e ronde, on assistera à un duel franco-français, puisque Maxime doublera les blancs contre le GMI Français Jules Moussard ! On saluera d’ailleurs au passage la présence de Jules dans le haut du classement, résultat d’un parcours qui s’apparente pour l’instant à un véritable sans-faute…
Site officiel : https://www.gibchess.com/
Les parties de Maxime à Gibraltar
[otw_shortcode_quote border= »bordered » border_style= »bordered » background_pattern= »otw-pattern-1″]Ces soirées-làGibraltar, c’est un Festival avec plusieurs tournois, mais c’est aussi beaucoup d’animations annexes. Tournoi de blitz traditionnel, de blitz par paires, ou encore un questions/réponses avec le public, il y a quelque chose au programme de chaque soirée. Les organisateurs proposent aussi plusieurs Masterclass avec un très fort joueur, qui vient présenter au public sur place une de ses parties, une prestation également retransmise sur Internet. Maxime s’y est collé le soir de la deuxième ronde, et a analysé une partie contre Grischuk, disputée lors de la Coupe du monde 2017 à Tbilissi. C’est à voir ici.
Autre temps fort du Festival, la désormais fameuse « Bataille des Sexes », qui voit une équipe composée des meilleurs représentants masculins affronter leur homologues féminines, sur un échiquier géant placé au milieu d’un ring ! C’est fun, bon enfant, et animé par le duo Tania Sadchev / Stuart Conquest, qui n’hésite pas à donner de sa personne ! C’est à voir ici.[/otw_shortcode_quote]
ProChess League 2018
Chaque équipe a son nom de guerre et son petit logo, chaque joueur a son pseudo… La ProChess League est de retour en 2018 ! (Voir l’article de 2017 pour les détails de cette compétition par équipes entièrement organisée sur Internet). Avec 32 équipes au lieu de 24 en 2017, 17 joueurs au-dessus de 2700 Elo, une dotation globale passée de 45.000 à 56.000 $, et l’ajout de deux dates supplémentaires pour le « Super Saturday » et le « Super Sunday », la League continue à se structurer et à se professionnaliser. Parmi les 32 équipes admises ou qualifiées sur la grille de départ, on trouve les équipes françaises des Marseille Migraines et des Cannes Blockbusters. Et comme l’année dernière, Maxime est le leader de l’équipe phocéenne ; installée dans le groupe Centre, Marseille était opposée lors de la première ronde du 18 janvier, aux Islandais du Reykjavik Puffins. Etaient alignés ce jour-là aux côtés de Maxime, les GMI Etienne Bacrot et Jules Moussard, ainsi que le tout jeune champion d’Europe des -10 ans, Marc Andria Maurizzi. Rappelons que la règle impose une moyenne Elo inférieure à 2500…
Sur le modèle des Ligues professionnelles américaines
Bien que favoris sur le papier, les Marseillais ont dû concéder un match nul 8-8, handicapés notamment par les quatre défaites du jeune champion bastiais ; pourtant, dieu sait si ce score vierge n’est pas mérité, tant Marc Andria a donné du fil à retordre aux deux GMI et 2 MI qui lui étaient opposés, démontrant à l’évidence un potentiel très intéressant. De son côté, Maxime a dominé les deux MI islandais, mais a concédé deux nulles contre Gretarsson (2565) et le vétéran Helgi Olafsson (2508), au terme d’une partie particulièrement tumultueuse sur le plan tactique !
Il reste encore 8 rondes dans les matches de poules, qui seront disputées d’ici début mars. Les quatre premiers de chacune des quatre divisions seront qualifiés pour les playoffs, selon le modèle américain des Ligues professionnelles majeures, comme celle de NBA en basket.
Le site de la League : https://www.prochessleague.com
Les parties de Maxime dans la ronde 1 de la Pro Chess League
[otw_shortcode_quote border= »bordered » border_style= »bordered » background_pattern= »otw-pattern-1″]GibraltarL’Open de Gibraltar n’est pas seulement l’un des plus forts du monde. C’est aussi l’un des plus réputés et populaires parce que les organisateurs ont su, au fil des années, conjuguer excellence échiquéenne et convivialité. Le principal sponsor de l’événement et propriétaire de l’hôtel Caleta où se déroule le tournoi, Brian Callaghan, est évidemment le premier à féliciter pour avoir su pérenniser cet événement désormais incontournable de l’agenda international. Mais on ne saurait oublier le directeur du tournoi, le très francophile GMI anglais Stuart Conquest, qui vit désormais sur place à Gibraltar, et dont le talent à ce poste stratégique n’est plus à démontrer.
L’édition 2018 du tournoi qui débute ce mardi 23 janvier, est plus forte que jamais. Le trio de tête appartient au Top 10 mondial, avec Levon Aronian, Mvl et Hikaru Nakamura. Suivent 92 GMI, pour un total de 272 joueurs dans le tournoi principal ! Maxime n’a jamais caché qu’il appréciait particulièrement le Festival de Gibraltar, et qu’il est ravi de lancer régulièrement sa saison sur le Roc…
Lors de la première ronde, il sera opposé avec les blancs au jeune Maître FIDE autrichien de 15 ans, Félix Blohberger (2367).
Site officiel : https://www.gibchess.com/
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