« Joueur d’échecs » dans les médias

Mvl face à Yann Barthès dans l’émission « Quotidien » du 5 octobre (photo Pauline F)

« Joueur d’Echecs » est paru il y a maintenant presque une semaine. Maxime profite du mois et demi de liberté qui le sépare du tournoi décisif à Palma de Majorque pour reprendre l’entraînement, mais aussi pour faire la promotion de ce premier ouvrage.

Une campagne qui a d’ailleurs démarré sur les chapeaux de roue, avec dès le jeudi 5 octobre, une invitation sur le prestigieux plateau de « Quotidien », le talk-show vedette d’avant-soirée animé par Yann Barthès. Pendant 11 minutes, dans une émission régulièrement suivie par plus d’1 million de téléspectateurs, Maxime a pu faire découvrir au grand public ce qu’est le jeu d’échecs de haut niveau, et parler également de son livre.

En coulisses, juste avant le passage en plateau… (photo Pauline F)
En coulisses, juste avant le passage en plateau… (photo Pauline F)

Retrouvez le passage de Maxime dans l’émission sur le site de l’émission « Quotidien ».

Le lendemain paraissaient dans « Le Figaro Magazine » les « bonnes feuilles » de « Joueur d’Echecs », en exclusivité. Sous le titre « Dans la tête d’un génie », le célèbre hebdomadaire a consacré 4 pleines pages à Maxime et à son livre, démontrant une nouvelle fois l’intérêt grandissant des medias mainstream pour le jeu d’Echecs, à travers le parcours hors norme de MVL…

MVL dans le Figaro Magazine
MVL dans le Figaro Magazine

On attend beaucoup d’autres interventions médias, mais la plupart ne sont pas encore calées précisément, à part « Le Point » du jeudi 12 octobre, qui accordera 3 pages au jeu d’Echecs en France, avec en focus un portrait de Maxime et une présentation de son livre.

[otw_shortcode_quote border= »bordered » border_style= »bordered » background_pattern= »otw-pattern-1″]You can’t judge a book by the coverhttps://www.youtube.com/watch?v=Lch0o4wwGyw&feature=youtu.be
Les Editions Fayard sont un grand nom de l’édition française, et ont l’habitude de publier des best sellers, comme le sera certainement le tout récent « Ca s’est passé comme ça » d’Hillary Clinton, sans parler des prochaines « Mémoires » de Barack et Michelle Obama, mondialement attendues !
La distribution de « Joueur d’Echecs » bénéficie donc d’un réseau très dense, avec évidemment quelques particularités locales, comme en attestent ces photos ; parfois à côté d’une star planétaire, parfois entre deux ouvrages engagés, mais toujours présent !

(photos Christophe Philippe / LV)
(photos Christophe Philippe / LV)

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« Joueur d’échecs », mon livre chez Fayard

Joueur d'échecs, le livre de Maxime Vachier-Lagrave, édité par Fayard

Ce mercredi 4 octobre n’est pas un jour comme les autres pour moi…

En effet, c’est la date de sortie de mon autobiographie intitulée « Joueur d’échecs », qui intégrera les rayons des librairies et sera disponible sur les sites de vente en ligne.

Edité par Fayard, cet ouvrage est destiné à faire découvrir au grand public ce qu’est la vie d’un joueur d’échecs professionnel, et comment réfléchit un Grand-Maître de premier plan. Il permettra également aux passionnés de pénétrer dans les coulisses et d’apercevoir l’envers du décor. Les grands tournois, mes collègues du Top 10, les entraîneurs, les voyages, l’ordinateur, les hobbies, les amis, l’entourage, mon partenaire, l’argent, Magnus, les phases d’euphorie et de découragement…

J’aborde avec le maximum d’authenticité tous ces sujets, et bien d’autres encore !

4e de couverture du livre de MVL
4e de couverture du livre de MVL

Acheter le livre en version imprimée ou numérique : Editions Fayard

Coupe du monde : au bout du suspense !

Aronian-Mvl, un combat épique (photo site officiel)

Me voilà donc de retour à Paris après trois bonnes semaines passées en Géorgie ; une bien longue absence… Sur place, nous étions 3 français. Laurent Fressinet a été sorti au premier tour, et Etienne Bacrot au second, contre Bu, le tombeur de Carlsen. Etienne a alors immédiatement repris sa casquette d’entraîneur et il est resté à Tbilissi jusqu’au bout pour m’assister. Le format de ce tournoi est toujours original, avec le contingent de joueurs qui se réduit de moitié tous les trois jours. C’est assez rigolo de dire au revoir à tous les petits camarades qui s’en vont au fur et à mesure, et de se retrouver quasiment tout seul dans la salle en demi-finale. Evidemment, c’est un peu moins drôle quand il faut soi-même partir !

Repos et décompression au programme

Au niveau de la routine du tournoi, Etienne et moi restions la plupart du temps à l’hôtel, avec comme seul déplacement le transport vers la salle de sport, située à une centaine de mètres ! L’hôtel Hualing servait en même temps à l’hébergement des joueurs et à la compétition elle-même. Il se trouve à l’extérieur de Tbilissi, dans un quartier créé suite à un accord sino-géorgien visant à accueillir 30.000 ressortissants chinois. L’hôtel a donc été construit par une société chinoise, et comprend évidemment un restaurant chinois, de qualité d’ailleurs, ce qui permettait de changer de l’habituel buffet géorgien. Les divertissements sur place n’étaient pas très nombreux, mais il y avait quand même un bar sympathique, avec billard, fléchettes, et qui retransmettait également quelques événements sportifs.

Trois français sur les hauteurs de Tbilissi… (photo Etienne Bacrot)
Trois français sur les hauteurs de Tbilissi… (photo Etienne Bacrot)

Plus on avançait dans le tournoi, et moins je faisais de préparation spécifiquement échiquéenne, hormis les séances de pure révision des lignes théoriques. Je privilégiais le repos et la décompression, ce qui a plutôt bien marché jusqu’à la demi-finale !

Difficile pour moi de revenir à chaud sur cette fameuse demi-finale contre Aronian, et sur le déroulement de la compétition en général. Je dois dire que je n’ai sans doute pas assez de recul pour pouvoir expliquer précisément ce qui s’est passé. Mais je vais essayer quand même !

Miracle, il ne parvient pas à conclure !

Contre Aronian, la seule chose dont je suis sûr, c’est que ça jouait mal des deux côtés ! Dans les parties classiques, nous nous sommes neutralisés mutuellement. Dans la première partie de départage, d’ailleurs certainement la seule bonne partie de ce match, j’ai trouvé une idée sur la ligne de l’Espagnole avec 6.d3 que j’avais jouée en classique. Du coup, Levon s’est vite retrouvé à défendre une position passive, ce qu’il n’aime pas du tout, et j’ai su en profiter pour marquer d’entrée dans le tie-break. Malheureusement, le match retour s’est avéré catastrophique à tous points de vue ; un vrai trou noir. D’abord parce que s’est imposé à moi le sentiment que j’avais fait le plus dur, et que j’ai sans doute été victime d’un relâchement inconscient. Ensuite, il est clair que je n’aurais pas dû me retrouver dans une situation aussi précaire après une ouverture que je connaissais plutôt bien, y compris le sacrifice de pièce nouveau 15.Fc4!? et ses conséquences. Et enfin parce que j’aurais pu opposer une bien meilleure résistance plutôt que de perdre pied comme je l’ai fait.

J’ai ensuite souffert dans les parties de 10’ comme dans les blitz, mais sans jamais rompre. Evidemment, il y a eu ce blitz hallucinant dans lequel Levon, qui a les blancs, doit m’écraser très facilement, mais où, par miracle, il ne parvient pas à conclure. Je me retrouve même gagnant dans la finale de Dames, mais par manque de temps comme par manque de lucidité, j’oublie son coup 49.Df1+ qui récupère le pion b5.

J’étais passé en « mode réflexe »

Mais mon plus gros regret restera évidemment cet ultime Armaggedon dans lequel je gagne le toss et je choisis les pièces noires, avec une minute de moins mais le droit de faire nulle. Je commence bien la partie, je résous complètement mes problèmes, et je reviens même à égalité au temps. Après, c’est un peu le trou noir… Je me suis embrouillé dans les plans à partir du moment où j’ai laissé les blancs échanger les Fous en b5 puis jouer 27.Fd6!. Avant ça, je n’avais aucun doute sur le fait que j’allais au moins faire nulle. Malgré tout, la position reste quand même objectivement assez égale, mais j’ai pris la décision incroyable de jouer 40…Rc4?, alors que j’avais vu la possibilité de prendre le pion f4 avec 40…Re4!. Mais Levon à son tour rate le coche, et notamment une possibilité de conclure (47.d7!), après quoi la finale à 4 Tours est à nouveau sous contrôle. Malheureusement, je n’anticipe pas sa percée 53.f5+ suivi de 54.e6, alors que je pensais faire nulle tranquillement. Avec si peu de temps à la pendule (je rappelle qu’il n’y a pas d’incrément pendant les 60 premiers coups de l’Armageddon, et qu’on n’a aucun moyen de savoir quand on atteint cette limite !), je ne trouve pas l’ultime sauvetage 54…Taa4!, qui garantit un perpétuel ou l’échange des pions passés. Peut-être aurais-je dû prendre la moitié des 30 secondes qui me restaient, pour comprendre que 54…Ta8? perdait, et tenter 54…Taa4! à l’arrache ? Mais j’étais déjà passé en « mode réflexe » et je n’ai pas pu avoir cette lucidité-là…

La détermination de Mvl n’aura pas suffi. Photo : site officiel
La détermination de Mvl n’aura pas suffi. Photo : site officiel

Laisser Tbilissi derrière moi

Si je reviens sur l’ensemble de la compétition, je dirais que le match le plus intense, et sans doute même le meilleur match de toute la Coupe du Monde, c’est celui qui m’a opposé à Grischuk en 1/8e de finale. Je crois sincèrement que les parties rapides de ce match ont été d’un très haut niveau. Globalement sur une aussi longue période, j’ai réussi à éviter les jours catastrophiques, si l’on excepte bien sûr le tout dernier ! Alors évidemment, il y a eu des hauts, comme les rapides contre Grischuk, et aussi contre Svidler. Mais quelques bas également, notamment la deuxième partie classique contre Svidler, ainsi que le tout premier et le tout dernier jour ! On peut aussi citer les parties classiques contre Lenderman, qui n’ont pas été très clean non plus.

Mais maintenant, Tbilissi est derrière moi, et il faut se reconcentrer sur le prochain objectif, le Grand Prix FIDE, dont le dernier tournoi à Palma de Majorque débutera le 16 novembre. Je me rendrai aux Baléares avec la ferme intention d’accrocher une des deux places qualificatives pour le Tournoi des Candidats de 2018, en essayant d’oublier combien je suis passé près à Tbilissi !

[otw_shortcode_quote border= »bordered » border_style= »bordered » background_pattern= »otw-pattern-1″]Heartbreak hotelhttps://www.youtube.com/watch?v=W4euyTDhFnk
Après un tournoi éreintant en Géorgie, Maxime a jugé préférable de renoncer au super fort Open de l’Ile de Man où il était annoncé, mais qui commençait dans la foulée des demi-finales. Tant pis pour le voyage à Douglas, dans le « joyau de la Mer d’Irlande »… Wesley So a d’ailleurs fait le même choix. Les deux n’auront pas non plus eu le plaisir de troquer l’impersonnelle salle de jeu de l’Hôtel Hualing, qu’ils auront sillonnée pendant plus de trois semaines, contre le majestueux amphithéâtre de l’hôtel Biltmore, en plein centre de Tbilissi, qui accueille les 4 parties de la finale Aronian-Ding Liren.

Un splendide écrin pour la finale (photo Hôtel Biltmore Tbilissi)
Un splendide écrin pour la finale (photo Hôtel Biltmore Tbilissi)

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Site officiel : http://tbilisi2017.fide.com
Les parties de Maxime à la Coupe du Monde :

Coupe du Monde : une semaine russe

Demi-finales de la Coupe du Monde d'échecs

Fini le temps des surprises ! Plus on avance dans la compétition, et plus les favoris sur le papier ont tendance à prendre le dessus. Dès les 1/8e de finales, 7 des 8 joueurs les mieux classés se sont qualifiés pour le tour suivant; le fantasque Ukrainien Ivanchuk, qui a sorti Giri, constitue l’exception qui confirme la règle…

Pour Maxime, cette semaine au cours de laquelle étaient programmés les 1/8e puis les 1/4 de finale, avait pourtant tout d’un piège. Malgré l’élimination de Magnus Carlsen dans sa partie gauche de tableau, celle-ci restait incontestablement plus relevée que la partie droite. Deux grosses pointures russes se profilaient à l’horizon. Tout d’abord Il fallait se coltiner le n°9 mondial Alexander Grischuk, membre de longue date de la super élite mondiale, et redoutable en parties rapides (3 fois champion du monde de blitz, quand même !). Le combat dura 6 parties et fut à la hauteur des attentes.

Un autre russe l’attendait…

Avec les blancs, Maxime opta pour une attaque directe, et la partie bascula rapidement dans un océan de complications, qui déboucha sur une finale de Tours nulle. Grischuk offrit ensuite une nulle rapide avec les blancs, misant plutôt sur les parties rapides. La première série de parties de 25’ ne suffit pas non plus à départager les deux joueurs, et c’est même Maxime qui dût faire preuve d’une grande ingéniosité défensive avec les noirs pour résister à la jolie construction stratégique du Russe. Le sort du match allait donc se décider à une cadence très rapide, entre deux spécialistes du genre. Maxime remporta la première partie de 10’, et de façon magistrale. Certes, l’ordinateur indique la ressource 29…Cxh3+!? (au lieu de 29…Tge6?), qui restait la seule façon pour Grischuk de continuer la lutte. Toutefois, ce n’était pas la fin de l’histoire car dans la deuxième partie, il aura fallu à Maxime une bonne dose de sang-froid pour sauver une finale marathon Fou + pion vs Tour + pion, dont la compréhension parfaite reste l’apanage de l’ordinateur. Mais après 94 coups de souffrance, le billet pour les ¼ de finales était validé ; un autre Russe l’y attendait…

Tout comme Grischuk, Peter Svidler, c’est aussi du lourd, avec un palmarès qui parle pour lui… Désormais quadragénaire, il compense le poids des ans par des connaissances et une expérience massives.

Rendez-vous pour les départages

Là encore, les deux parties classiques se conclurent par la nulle, sans que Maxime ait pu s’exprimer pleinement. Avec les noirs, il fit preuve de sa résilience habituelle dans les positions difficiles, avec notamment le sacrifice de pion 28…Cd6!, et alla chercher un demi-point arraché de haute lutte. La partie blanche aurait pu s’avérer très intéressante, après que Maxime a gagné la bataille de l’ouverture dans la nouvelle variante à la mode de la Giuco Piano. Mais le renoncement à une attaque directe prometteuse (21.b4?!) laissa les blancs avec un pion de moins et une compensation à démontrer. Le Russe n’insista toutefois pas, et proposa un rendez-vous le lendemain pour les départages.

Début de la partie décisive du ¼ de finale (photo site officiel)
Début de la partie décisive du ¼ de finale (photo site officiel)

Et lors de ceux-ci, la musique ne fut pas la même… Maxime mit une pression d’enfer avec les blancs, qui ne porta certes pas ses fruits face à la longue défense millimétrée de Svidler. Mais les réserves du Russe étaient entamées, et il ne parvint pas à garder le même niveau dans sa partie blanche, qui alla rapidement de mal en pis pour lui. Après le coup 21…Rc7! célébré par les commentateurs, l’avantage était clairement dans le camp des noirs; Maxime ne laissa pas passer l’occasion d’assurer sa place dans le dernier carré.

Ce lundi 18 septembre, c’est la première journée de repos depuis le début de la Coupe du monde. Maxime reprendra le combat mardi à 13h (Heure Française), face à Levon Aronian. L’autre demi-finale opposera Wesley So à Ding Liren.

Le véritable enjeu sportif de ces demi-finales sera évidemment la qualification directe pour le Tournoi des Candidats 2018, dont on sait désormais qu’il aura lieu à Berlin du 10 au 28 mars.

[otw_shortcode_quote border= »bordered » border_style= »bordered » background_pattern= »otw-pattern-1″]Paris 2024
C’est officiel depuis le vote de Lima (Pérou) du 13 septembre, Paris accueillera bien les JO 2024. Pour montrer que l’ensemble du mouvement sportif français soutient l’événement, le champion de tennis paralympique Michael Jeremiasz et Maxime ont disputé une partie amicale, juste avant qu’ils ne s’envolent, l’un pour Tbilissi, l’autre pour Lima avec la délégation française.
Symboliquement, handisport et sport « de l’esprit » s’associent donc aux sports traditionnels pour célébrer Paris 2024…

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Les parties de Maxime à la Coupe du Monde :

Coupe du Monde : Maxime in, Carlsen out

MVL (photo Anastasia Karlovich)

Comme souvent, mais sans doute encore plus que d’habitude, la Coupe du Monde n’aura pas été avare en surprises. En effet, de nombreuses têtes de série ont été sorties prématurément, à commencer par Magnus Carlsen lui-même, par le vice-champion du monde Karjakin, et par les anciens champions Kramnik et Anand. Ajoutons à cette liste Caruana, Mamedyarov et Nakamura, et ce sont pas moins de 7 joueurs du Top 11 mondial qui n’auront pas dépassé les 1/16e de finales. Les 4 rescapés sont Wesley So, Aronian, Grischuk… et Maxime !
En 1/8è de finale, Maxime retrouvera Alexander Grischuk, pour ce qui sera sans doute la tête d’affiche de ce tour. Il est certain que ce match sera disputé, entre deux joueurs habitués au plus haut niveau mondial, et tous deux redoutables en parties rapides. D’ailleurs, les 8 parties classiques qui les ont opposés, dont 7 disputées entre 2015 et 2017, se sont toutes soldées par la nulle !

Une gestion professionnelle

Avant d’en arriver là, Maxime a dû disposer d’un autre Russe, Boris Grachev, en 1/32e de finale. Une victoire construite lors de la première partie avec les blancs, grâce à un jeu très agressif contre la sous-variante de la Sicilienne choisie par Grachev. Sacrifiant un pion dès le 5è coup (5.e6!) dans cette ouverture peu orthodoxe, Maxime mit la pression d’entrée. Ironie du sort, le Russe lâcha immédiatement 3 pions pour se dégager et générer du contre-jeu, mais sans grand succès ; certes, ses pièces avaient gagné en liberté, mais au prix de la disparition pure et simple des pions e6, c5 et b7, ce qui était un tribut un peu trop élevé ! La phase de concrétisation ne posa pas de problèmes majeurs, pas plus que le match retour d’ailleurs, au cours duquel la Grünfeld fit le job, et permit à Maxime d’égaliser relativement facilement, et de remporter le match 1,5-0,5.

Début du tie-break (photo Anastasia Karlovich)
Début du tie-break (photo Anastasia Karlovich)

Au tour suivant, Maxime fut apparié contre le moins bien classé des 32 joueurs restant en lice. Certes un avantage sur le papier, mais ce type de situation reste toujours difficile à appréhender. D’ailleurs, le jeune américain Lenderman, ancien champion du monde junior, a tenu la dragée haute à Maxime, obtenant deux parties nulles dans les parties classiques sans qu’il y ait grand-chose à redire. Même si tout ne fut pas parfait, Maxime montra néanmoins sa supériorité dans les 2 parties de 25’ du tie-break. Tout d’abord en initiant de grosses complications avec les noirs (17…d5!?), face auxquelles l’Américain finit par céder ; puis en ne donnant aucune prise avec les blancs dans une partie où la nulle suffisait.
Une gestion professionnelle du tournoi qui permet à Maxime, contrairement à nombre de ses collègues, de rester encore en vie…

[otw_shortcode_quote border= »bordered » border_style= »bordered » background_pattern= »otw-pattern-1″]Sapé comme jamais (https://www.youtube.com/watch?v=4bPGxLxogvw)
C’est malheureusement un incident hors l’échiquier qui a suscité le plus de commentaires dans cette première moitié de Coupe du monde. Au lendemain de sa victoire face à Vishy Anand, le jeune GMI canadien Anton Kovalyov a été averti par l’arbitre que son bermuda ne correspondait pas au dress code attendu. L’organisateur s’est mêlé de la discussion, qui s’est vite envenimée. Excédé par les propos tenus, Kovalyov a décidé de jouer le coup le plus radical ; abandonner la Coupe du monde et quitter Tbilissi sur le champ ![/otw_shortcode_quote]

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Les parties de Maxime à la Coupe du Monde :

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