Bien qu’elle soit survenue en plein cœur du week-end de l’Assomption, la victoire de Maxime à la Sinquefield Cup et son retour à la deuxième place mondiale, n’ont pas laissé la presse indifférente. 15 août ou pas, les medias ont largement relayé l’information, il est vrai souvent corrélée au retour de Kasparov à la compétition, dans la ville même de l’exploit de Maxime, à Saint-Louis (Usa).
Dès lors, ce dernier n’a pas hésité à se rendre disponible, afin que le coup de projecteur sur cette victoire serve aussi la cause du développement des échecs en France. Parmi les medias qui l’ont sollicité ces dernières semaines, on citera notamment France Info, Europe 1, France Inter, Le Point, Le Parisien, RFI, RFI International, l’AFP, ainsi que la plupart des grands titres de presse régionale et la presse spécialisée, nationale et internationale.
A noter également la publication par Vice Sports d’un reportage de huit minutes consacré à Maxime, intégralement tourné pendant la deuxième étape du Grand Chess Tour, en juillet à Louvain (Belgique).
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Un Maître tadjik pour commencer
Au cœur de vacances bien méritées, Maxime a fait la semaine dernière un détour de 48h à Agen, là où se disputait le championnat de France. L’accueil qui lui a été réservé par les quelque 850 joueurs d’échecs français présents s’est avéré exceptionnel, et constitue évidemment une source de motivation supplémentaire. Car la compétition ne s’arrête jamais bien longtemps, et tout le monde va maintenant avoir les yeux tournés vers Tbilissi, la capitale géorgienne, qui accueillera la Coupe du Monde à partir du dimanche 3 septembre. Au premier tour, Maxime sera opposé au n°2 Tadjik, le MI Muhammad Khusenkhojaev (2455).
Seulement quelques heures avant de s’envoler pour Tbilissi, Maxime entrera dans la danse du Speed Chess Championship, avec un 1/8e de finale contre le jeune américain Jeffery Xiong. Voilà une compétition sur Internet, organisée par le site www.chess.com , qui présente un sacré tableau ; en effet, sur les 12 meilleurs joueurs du monde, seuls Kramnik, Anand et Mamedyarov manquent à l’appel ! Le format, à élimination directe, prévoit 90 minutes de blitz 5/2 (5’ +2’’ par coup), 60 minutes de blitz 3/2, et 30 minutes de bullet chess (1/1). Est également prévue une partie de Chess960 à la fin de chacune des 3 sessions. Bref, une bonne petite séance d’entraînement avant la Coupe du Monde !
[otw_shortcode_quote border= »bordered » border_style= »bordered » background_pattern= »otw-pattern-1″]The letter (https://www.youtube.com/watch?v=BQaUs5J2wdI)
Un post sur le site de l’Echiquier Quimperlois (de Quimperlé, et pas de Quimper !) nous apprend que Maxime est déjà présent sur une série officielle de timbres, mais certainement pas là où on l’attend, puisqu’il s’agit d’une émission réalisée dès 2012 par… la République Togolaise ! http://www.echiquier-quimperlois.fr/timbres/philatelie-maxime-vachier-lagrave.pdf .[/otw_shortcode_quote]
C’est les vacances ! Une trêve bienvenue après la difficile Sinquefield Cup, et ce jetlag toujours compliqué à maîtriser. Après quelques jours dans le sud de la France, suivra un petit passage au championnat de France à Agen autour du 24 août, et enfin une petite semaine à la maison à Paris, avant de prendre l’avion pour Tbilissi le 1er septembre, où la plus forte Coupe du Monde de l’histoire m’attend…
En attendant cette compétition qui s’annonce palpitante, surtout avec son format à élimination directe, voici de quoi vous faire réfléchir aussi un petit peu, avec quatre positions issues de mes parties. De vieilles parties, toutes disputées entre 2003 et 2008…
Extatique ! C’est de cette façon que j’ai qualifié auprès de la presse mon état d’esprit à la fin du tournoi. Bon, ça reste pour l’instant une extase intérieure, que je n’ai pas encore pu manifester pleinement…
Mais je ne vais pas nier que je suis heureux, même si je rentre fatigué du très long voyage de retour de Saint-Louis. Et ce n’est pas une arrivée matinale avec 7h de décalage horaire dans les dents, dans un Paris déserté, un lundi en plein pont du 15 août, qui va entamer cette bonne humeur !
Après ma victoire, j’ai reçu de très nombreux messages de félicitations. J’ai également dû répondre à une multitude de sollicitations, notamment médiatiques, mais c’est la rançon de la gloire et je ne vais pas m’en plaindre… Europe 1, RFI international, France Info, l’AFP, de nombreux titres de presse régionale, sans parler d’une longue interview pour le prochain New In Chess, et de plusieurs autres médias échiquéens.
Certes, les journalistes m’ont parfois questionné plus longuement sur le retour de Garry Kasparov cette semaine que sur ma victoire ! Vu sa notoriété internationale, ce n’est pas non plus une surprise…
Mvl 2.0 ?
Certains d’entre eux ont remarqué que j’avais décidé de me laisser pousser la barbe – il faut dire que c’est assez flagrant quand même ! Ils y ont vu un symbole ; MVL 2.0, new look, new heights… Vais-je céder à la superstition ?
Revenons maintenant plus en détail sur la fin du tournoi elle-même…
Avec +2 après 5 rondes, j’ai pu consacrer ma journée de repos à la détente. Le matin, pour respecter la tradition locale, match de Giant Bullet Chess, je pense qu’il n’est pas nécessaire de traduire ! Ca m’a permis de faire mon sport de la journée, même si j’en ai rajouté encore un peu plus tard dans la journée, en défiant au tennis le sponsor et organisateur, Rex Sinquefield.
Le lendemain, retour aux choses sérieuses avec les noirs contre Caruana, qui me sort une nouveauté assez diabolique contre la fameuse variante du pion empoisonné (10.Dd3). Je décide d’éviter les suites trop concrètes car je n’arrive pas à évaluer clairement ce qu’elles donnent. Je choisis donc une variante dans laquelle je sais que je vais souffrir, mais où je ne risque pas de perdre en ligne ! Heureusement, Fabiano manque d’énergie dans les moments critiques, et me laisse m’en sortir, notamment après l’échange des Dames. En dépit du pion de moins, je savais que j’étais alors tiré d’affaire.
La boisson des champions !
Ronde 7, j’accepte le défi de la Berlinoise contre Karjakin ! Un énorme débat théorique où nous avons tous les deux anticipé la position jusqu’au 38e coup (38.Ce4) ; je sais que ça peut paraître incroyable, mais c’est pourtant la réalité. Le plus difficile dans ces variantes assez linéaires, c’est de se souvenir de tout ce qu’on a analysé. Sergueï y est parvenu, non sans difficulté, utilisant tout son temps de réflexion. Le plus dur pour lui était de retrouver 29…Re8!, seul coup qui égalise ! C’est donc une nulle ou je n’ai pas vraiment eu besoin de jouer, mais je ne regrette pas vraiment mon choix. A posteriori, c’est toujours facile d’imaginer qu’on aurait créé plus de chances avec une option différente, en l’occurrence l’Italienne…
A noter que pour les deux dernières rondes, j’avais ramené des bouteilles de Ginger beer (qui, comme son nom ne l’indique pas, ne contient pas d’alcool !), que j’ai l’habitude de consommer en France, et que j’ai finalement trouvée par hasard aux USA. La boisson secrète des champions, quoi !
Contre Anand à la ronde 8, je m’attendais à une Najdorf, il opte pour l’Anglaise… Du coup, j’évite la variante critique, n’ayant aucun doute qu’il serait archi préparé. J’obtiens alors une position un peu désagréable, même si je pensais m’en être plutôt bien sorti. En réalité, je n’arrive pas à trouver la ligne propre qui égalise. Heureusement, Vishy ne joue pas la manoeuvre 20.Fd7! et 21.Fe6+ qui lui aurait assuré un avantage stable, et me laisse forcer une complète égalité.
Avant la dernière ronde, compte tenu de toutes les possibilités de départage, il apparaît clairement que je dois gagner pour remporter le tournoi. Du coup, n’ayant pas le choix, j’ai pu jouer sans le frein à main. Confronté à Nepo avec les blancs, j’ai donc décidé de répéter une idée que Magnus avait récemment jouée contre lui, et contre moi également. Ian réagit très mal, et me laisse obtenir tout ce dont je pouvais rêver dans cette ouverture. Je me retrouve immédiatement en situation très favorable, avec le Cavalier en d5 contre le mauvais Fou. Je ne peux pas dire que j’étais en full control toute la partie, mais j’étais plutôt confiant, et après le 40e coup, je savais que c’était gagné ; j’ai donc pris le temps nécessaire pour calculer correctement les lignes permettant de concrétiser l’avantage.
Objectif Tbilissi…
Gagner la Sinquefield Cup, avec 7 des 10 meilleurs mondiaux sur la ligne de départ, et pas vraiment des clients derrière. Remporter pour la première fois un tournoi où Magnus Carlsen est présent. Battre le champion du monde avec les noirs. Et enfin, retrouver la 2e place du classement mondial. On serait comblé avec moins que ça !
Mais pour ma part, je ne serai pleinement satisfait de ma saison que le jour où je validerai ma qualification pour le Tournoi des Candidats 2018. A cet égard, la première occasion de le faire sera lors de la Coupe du monde à Tbilissi (Géorgie).
Départ le 1er septembre pour ce qui sera, je l’espère, un long mois dans la capitale géorgienne !
En attendant, vacances… En attendant impatiemment de voir comment Garry va s’en tirer cette semaine!
Et avant ce repos, je crois mérité, je souhaite remercier ici Gilles Betthaeuser qui, en coulisses, est présent à mes côtés depuis maintenant huit ans, que ce soit d’un point de vue sportif en finançant mes frais de préparation à travers l’entreprise Colliers International, mais également, et c’est à mes yeux le plus important, en s’investissant à chacun de mes tournois. En tant que passionné de la première heure, il trouve toujours le temps de suivre mes parties et de m’appeler pendant mes compétitions, que le tournoi se passe bien ou au contraire si j’ai besoin d’un coup de boost. Mais également, quand son calendrier le lui permet, en venant également dans les tournois, et pas uniquement au Paris Grand Chess Tour, compétition appelée à devenir phare en France et dont il est l’inspirateur.
Au même titre que mes entraîneurs passés et présents, chacun de mes succès porte un peu sa marque.
Je vous invite à découvrir deux de mes parties dans ce tournoi, contre Carlsen et Nepo, que je commente en vidéo :
[otw_shortcode_quote border= »bordered » border_style= »bordered » background_pattern= »otw-pattern-1″]Cups (https://www.youtube.com/watch?v=cmSbXsFE3l8)
A la Sinquefield Cup, on ne fait pas les choses à moitié… Il y a donc deux trophées. L’original, très gros, avec le nom de tous les vainqueurs gravé dessus ; celui-ci reste au club. Et une réplique, deux fois plus petite, qui est envoyée ensuite au joueur qui a triomphé, également avec son nom gravé dessus[/otw_shortcode_quote]
Le fait de battre Magnus Carlsen, et avec les noirs de surcroît, éclipse évidemment les autres événements du tournoi… Mais avant cela, Maxime avait déjà montré qu’il arrivait affuté dans le Missouri, et que sa volonté affichée de jouer pour une des deux premières places était parfaitement justifiée. Dès la première ronde, il avait en effet marqué les esprits en remportant une jolie victoire technique face au n°2 mondial, Wesley So. Il est toujours important psychologiquement de démarrer une compétition sur une bonne note. Fidèle à sa Najdorf, Maxime a ensuite engrangé une nulle facile avec les noirs contre Nakamura.
Titanesque duel de calcul
Le seul petit bémol de cette première moitié de tournoi aura lieu lors de la troisième ronde, contre Peter Svidler. Réfutant consciencieusement le jeu imprécis du multiple champion de Russie, Maxime obtint un net avantage, qu’il ne sut malheureusement pas convertir. D’abord en renonçant à l’échange des Dames, puis en oubliant une ressource tactique noire donnant une nulle immédiate (32…d5!).
En livrant et en gagnant le combat homérique que l’on sait face à Magnus le lendemain, Maxime aura fait ce que le très haut niveau exige ; ne pas ressasser les erreurs de la veille, et ne regarder que la partie qui vient. Pourtant, les choses n’ont pas été si roses au début. Fidèle à son style, Magnus choisit une ouverture à l’apparence insipide, offrant un rapide échange de Dames et une position symétrique (6.dxc3). Et comme souvent, il réussit tout de même à imposer un milieu de jeu sans Dames ultra complexe, et à prendre finalement l’ascendant vers le contrôle de temps.
Mais Maxime aussi dispose de sa propre marque de fabrique, et plutôt que de subir la désagréable pression qui montait, il prit la décision d’effectuer un break au centre (43…e5), certes risqué, mais qui avait le mérite d’entraîner la partie dans de gigantesques complications tactiques. Et dans ce titanesque duel de calcul pur, c’est Magnus qui craqua le premier, en oubliant un détail tactique à la fin d’une variante-clé.
Maxime avait compris avant !
Du coup, il s’engagea dans une ligne de jeu qui fait d’abord perdre tout avantage (46.Tg2?), puis ne prit pas le temps de vérifier ses calculs en cours de route, et délaissa aussi la possibilité de conserver la nulle (48.Tf3?).
Ce n’est qu’une fois que le mal était fait que le champion du monde comprit l’étendue des dégâts. Mais Maxime avait compris avant, et c’est ce qui a fait la différence ! Un petit quart d’heure de réflexion permit tout de même aux blancs de trouver la suite qui poserait le maximum de problèmes techniques dans la finale, mais Maxime évita le dernier écueil en trouvant 63…c4 un dernier coup loin d’être trivial !
Avec une nulle lors de la cinquième ronde face à Aronian, Maxime maintient le cap avant la journée de repos qui précède les 4 dernières parties. Il est seul en tête avec 3.5/5, un demi-point devant Carlsen et Anand.
La 6e ronde aura lieu mardi à 20h (heure française), et Maxime sera opposé à Fabiano Caruana avec les noirs. Un challenge difficile mais passionnant l’attend : maintenir la meute à distance !
[otw_shortcode_quote border= »bordered » border_style= »bordered » background_pattern= »otw-pattern-1″]I shot the sheriff (https://www.youtube.com/watch?v=2XiYUYcpsT4)
Avant Maxime, seul Joël Lautier avait réussi l’exploit de battre le champion du monde en titre dans une partie en cadence classique. C’était le 13 mars 1994 au fameux tournoi de Linares (Espagne), à l’occasion de la 13e et dernière ronde. Garry Kasparov se trouvait en face de lui et, tout comme Maxime, c’est avec les pièces noires que Joël l’avait emporté. A revoir, la conférence de presse de Joël Lautier.[/otw_shortcode_quote]
Nous venons d’entrer dans la seconde moitié de la saison 2017, et c’est maintenant que les compétitions décisives vont avoir lieu. Mon bilan des premiers mois de l’année est mitigé ; j’ai beaucoup joué, mais j’ai trop souvent été en difficulté dans les ouvertures, ce qui m’a causé pas mal de soucis. Idéalement, il faudrait que je donne un petit coup de boost pour revenir au-dessus des 2800 elo, et ne pas rester un membre du Top 10 « par le bas » !
Mais le principal pour moi, c’est d’être encore dans la course pour la qualification au tournoi des Candidats via le Grand Prix FIDE. Certains de mes collègues, comme Aronian ou Nakamura, n’ont déjà plus cette voie d’accès. J’ai bien conscience cependant qu’il faudra faire un excellent dernier tournoi à Palma de Majorque (novembre) pour valider mon ticket. Mes autres objectifs sportifs dans les mois à venir sont évidemment la Coupe du Monde à Tbilissi (septembre), et également le Grand Chess Tour (GCT).
Mes objectifs sont élevés
Puisqu’on en parle, le GCT reprend mercredi à Saint-Louis (USA), où je me trouve depuis dimanche soir. La plus grande ville du Missouri est un endroit dans lequel j’ai maintenant l’habitude d’aller, puisque c’est la quatrième année consécutive que je m’y rends. Le centre-ville est plutôt limité, mais assez sympa. Le problème au mois d’août, ce sont les températures, facilement situées au-dessus de 35° ; il est donc délicat de sortir pendant la journée. Comme souvent aux Etats-Unis, il y a un très grand parc dans le centre, qui doit faire près de 10 km², et dans lequel il est agréable d’aller courir si le mercure le permet… Ou éventuellement de visiter le zoo qui se trouve à l’intérieur !
Concernant le plateau des joueurs de cette Sinquefield Cup, il est composé de pratiquement tous les membres du Top 10 (Ndlr : au classement du 1er août, il manque Kramnik, Mamedyarov et Grischuk). Forcément, ce sera donc un tournoi serré, dans lequel il est toujours très difficile de faire des différences. De plus, tout le monde sera reposé, et arrivera avec ses nouvelles idées.
Comme je me suis pas mal comporté dans les rapides de Paris et de Louvain, mes objectifs à Saint-Louis sont élevés : une des deux premières places me mettrait en très bonne position dans le GCT 2017, avant le dernier tournoi de Londres (décembre).
Eviter les positions trop plates
Au niveau du jeu, le plus important pour moi sera de retrouver l’imagination qui m’a un peu manqué sur mes derniers tournois classiques. Je suis certes parvenu à être créatif par intermittence, mais essentiellement si la position s’y prêtait, ou si j’étais en difficulté. Je dois donc travailler cet aspect, pour poser plus de problèmes, en évitant notamment les positions trop plates, dans lesquelles, à ce niveau, il est impossible de faire la différence.
Après la compétition classique, il y aura le troisième rapide du GCT, toujours à Saint-Louis. Je n’y participe pas car j’ai privilégié les tournois de Paris et Louvain (Ndlr, chacun des 9 participants du GCT devait choisir 2 des 3 tournois rapides). Entre autre, la perspective de passer plus de 3 semaines consécutives à Saint-Louis ne m’enchantait pas. Du coup, je n’y croiserai pas Garry, qui a annoncé son grand retour sur une compétition officielle à cette occasion. Il n’aura pas non plus l’occasion d’être confronté à Magnus, et je ne saurais dire lequel des deux en est le plus malheureux !
En tout état de cause, il sera très intéressant de voir comment Garry Kasparov se comporte face au Top mondial, dans une compétition à enjeu.
[otw_shortcode_quote border= »bordered » border_style= »bordered » background_pattern= »otw-pattern-1″]Clash à St Louis (https://www.youtube.com/watch?v=b9cjnqzUoE4)
J’aime bien les paris ! Certes, Garry manque de pratique, ce qui risque de lui coûter quelques gaffes à cette cadence, comme l’année dernière face aux meilleurs Américains, au même endroit. Mais sur sa pure valeur technique, je suis sûr qu’il fera mieux que tenir tête à mes collègues… Pour moi, il sera sur le podium !/otw_shortcode_quote]
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